La décision du juge des référés de Bruxelles remonte au 11 décembre dernier. L’État belge avait été contraint de fournir une assistance consulaire ainsi que des documents administratifs, de voyages et d’identité en vue de faciliter le rapatriement des enfants en question, rapporte 7sur7.be. Un délai de six semaines avait donc été donné aux autorités belges pour régler le cas de ces enfants, au risque de payer une astreinte de 50 000 euros par jour et par enfant en cas de retard.
À en croire la même source, les enfants, dont les parents ont pour noms, Nadia Baghouri, Jessie Van Eetvelde, Sabah Hammani et Adel Mezroui, sont âgés de six mois à 7 ans, souffrent de la malnutrition et se trouvent dans le camp de réfugiés d’Al-Hol, éloigné de la zone actuellement occupée par les Turcs en Syrie.
Mohamed Ozdemir, l’avocat des parents, déplore le laxisme de l’État belge qui s’est contenté de demander juste quelques photos d’identité des enfants, alors que pendant ce temps, s’inquiète-t-il, les familles n’ont pas reçu la visite des services consulaires. À ce jour, précise Het Nieuwsblad, douze enfants de djihadistes belges ont déjà regagné la Belgique. Et d’ajouter que quatre autres sont arrivés à l’aéroport de Zaventem, lundi après-midi, tandis qu’une cinquantaine d’enfants belges restent toujours détenus dans plusieurs camps en Syrie.