Après une première décision de rapatriement, le juge des référés de Bruxelles vient d’en prendre une autre en l’espace d’un mois, rapporte le journal De Morgen. Dans ce sens, la Belgique dispose de 75 jours pour rapatrier une femme et son enfant depuis le camp de prisonniers d’Al-Hol en Syrie, précise le tribunal francophone de Bruxelles.
Il sera question pour ce pays de mener des démarches, notamment délivrer des documents de voyage pendant cette période. A défaut, l’Etat belge sera condamné à verser une astreinte de 2.000 euros par jour.
Depuis mars, L., 28 ans, réside dans le camp d’Al Hol. Elle connaîtra deux événements malheureux : le décès de deux de ses enfants, des jumeaux. Son enfant de trois ans, lui, souffre de malnutrition, et il y a un risque de déshydratation en raison de la diarrhée, selon l’avocate. Cette conclusion fait suite à la mission des psychologues et médecins de la VUB conduite sous la direction de Gerrit Loots. Au dire de la magistrate, L., a déjà été condamnée par défaut pour avoir rejoint une organisation terroriste.
Il y a un mois, le même juge avait ordonné le rapatriement de Hafsa Sliti et de ses deux enfants.