Le Maroc va investir près de 400 millions d’euros dans des infrastructures modernes à Casablanca, spécialement dans les quartiers défavorisés d’où étaient originaires les auteurs des attentats de 2003 et 2007.
Ces chantiers concernent notamment la mise à niveau de Sidi Moumem, les Carrières centrales et Lahraouine, où vivent dans des bidonvilles près de 500.000 personnes, a déclaré lors d’une conférence de presse le maire de la métropole économique marocaine, Mohamed Sajid.
La population sera recasée dans des immeubles neufs et les quartiers seront dotés de toutes les infrastructures nécessaires. Le plan de développement de Casablanca englobe également les secteurs du transport (tramway, chemin de fer, gare routière), de l’habitat (urbanisation de 465 hectares de l’ancien aéroport d’Anfa), de la culture ainsi que du sport (contruction d’un nouveau stade de 80.000 places).
Casablanca, mégapole de cinq millions d’habitants, est en train de vivre une vraie mutation dans les domaines de transport et d’urbanisation et l’Etat est déterminé à faire de cette ville une cité moderne et prospère.
Trois conventions relatives notamment à la restructuration urbanistique et architecturale des trois quartiers populaires et à la contruction du nouveau stade de football avaient été signées lundi par le gouvernement et la municipalité en présence de Mohammed VI.
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