Introduit illégalement au Maroc par des réseaux mafieux, l’or turc inonde le marché local au grand dam des professionnels du secteur, rapporte Assabah. Ceux-ci affirment que des quantités considérables de bijoux turcs sont mis en vente publiquement sans respecter la loi, ces bijoux ne portant ni le poinçon du fabricant ni celui du commerçant. Ils dénoncent la vente de ces produits fabriqués par des grandes sociétés turques à des prix attractifs à de faux bijoutiers. À leur tour, ces derniers les revendent à des prix compétitifs publiquement « au vu et au su des services de contrôle concernés », dénoncent-ils encore.
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Pour contrer la menace que représente ce trafic d’or turc, les professionnels du secteur appellent les pouvoirs publics à agir en accélérant la mise en œuvre du plan stratégique relatif à ce secteur. Aussi, appellent-ils les services du ministère de tutelle à « mener des campagnes d’inspection pour vérifier la légalité des activités de ces commerçants » et l’administration de la douane à renforcer ses contrôles sur les marchandises en provenance de l’étranger.