Le Maroc, principale destination des exportations turques en Afrique
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L’introduction illégale des machines à produire les chaussettes en polyester par des industriels turcs inondent et ruinent le marché de l’industrie marocaine de la chaussette. Les unités de production de chaussettes opérant légalement au Maroc sont au bord de la faillite.
L’itinéraire est connu. Les industriels turcs font entrer illégalement les machines à produire les chaussettes en polyester au Maroc par le détroit du Bosphore, la mer de Marmara, la Méditerranée puis l’Océan Atlantique, rapporte Assabah. Des machines bon marché dont le coût varie entre 60 000 et 70 000 DH. De quoi écraser la concurrence, car les mêmes machines de production de chaussettes importées légalement d’Italie, leader mondial en la matière, coûtent 250 000 DH.
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Ces machines turques permettent de produire des tonnes de chaussettes qui sont déversées sur le marché parallèle : marchands ambulants, souks hebdomadaires, étals devant les mosquées, etc. Vendus à des prix extrêmement bas, ces variétés de chaussettes ont la cote auprès des consommateurs qui n’attachent pas du prix à l’origine du produit et des matières avec lesquelles il a été confectionné.
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Cette rude concurrence des unités clandestines travaillant avec des machines turques importées illégalement, s’inquiète Fouad Slaoui, secrétaire général de l’Association marocaine des fabricants de chaussettes. Il estime que les 50 unités de production de chaussettes opérant légalement au Maroc risquent tout simplement la faillite immédiate.
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