De nationalité australienne, un homme d’affaires et prédicateur vient d’être expulsé du Maroc vers l’Arabie saoudite. Pour son avocat, Mohamed Al Bakri, l’homme d’affaires est victime d’une erreur d’identification.
En dépit des contestations de son avocat, Osama Al Hasani serait injustement expulsé du Maroc, a expliqué son épouse. L’homme a été interpellé le 8 février dernier à Tanger dans le cadre d’un mandat de recherche contre un Saoudien recherché pour vol de voiture en Arabie saoudite en 2015, a déclaré son avocat, précisant toutefois que l’identité de son client ne peut être confondue avec celle de l’individu recherché, fait savoir l’AFP. Malgré cela, la cour de Cassation marocaine a décidé de son expulsion la semaine écoulée, « sans accepter de mener une procédure de vérification d’identité et sans apporter la preuve qu’il est Saoudien », a-t-il ajouté.
Mena Rights group, à l’instar de plusieurs organisations de défense des droits humains, a exprimé sa désolation mercredi sur son compte Twitter face à cette extradition menée « malgré les risques prévisibles de torture et de disparition forcée dans ce pays ». Quant à l’organisation ALQST (Justice) spécialisée dans la défense des droits humains en Arabie saoudite, elle a invité mercredi sur son compte Twitter, les autorités saoudiennes à libérer Osama Al Hasani. « Osama a été extradé samedi vers Ryad et depuis je n’ai pas de nouvelles », se préoccupe son épouse, Hana Al Hasani à l’AFP.
Les autorités marocaines refusent de se prononcer sur le dossier.