Les visiteurs du sud du Maroc verront certainement des étoiles paraître en foule après les couchers de soleil dans une partie du monde peu peuplée, a indiqué le magazine « Tourisme Islamique » dans son dernier numéro.
A Ouarzazate, écrit le magazine spécialisé sur deux articles en langues arabe et française, « il y a peu de lumière artificielle qui rend difficile la vue des constellations da’ns les environnements urbains ».
Le bimensuel, édité depuis Londres, précise que cette région qui dispose aussi de beaucoup d’attraits enracinés fermement sur terre, « est célèbre par ses Casbahs qui sont d’anciens forts, telle celle d’Aït Benhaddou, décrite comme un château fabuleux transporté, comme par magie, pour se dresser au milieu d’un champ fleurissant d’amandiers ».
Ainsi, bien qu’il existe des stations modernes au sud du Maroc, écrit le magazine, quelques Casbahs ont été converties en hôtels, offrant ainsi aux touristes la découverte du mode de vie des notables marocains d’autrefois.
Quand à ceux qui aiment les aventures, « Tourisme Islamique » leur conseille encore Ouarzazate, puisqu’ils peuvent bien faire des safaris à dos de chameaux « en retraçant peut-être une partie des itinéraires des caravanes des négociants des siècles d’antan ».
Enfin, le magazine avise ses lecteurs que tout le sud marocain n’est pas couvert de sables, dans la mesure où à Ouarzazate, les touristes peuvent profiter « des vallées proches, telle celle du Drâa, aux palmiers verdoyants, aux fleurs de couleurs différentes et aux communautés berbères qui ont leur propre langue et culture ».
Dans l’éditorial de ce numéro, le rédacteur en chef de « Tourisme Islamique », qui dispose également d’un bureau basé à Casablanca, a souligné que des touristes arabes et musulmans vont dans les pays occidentaux mais refusent d’entendre quoi que ce soit des pays arabes dotés de potentialités touristiques fort importantes.
Al Bayane
Ces articles devraient vous intéresser :
