
Des médecins marocains sous haute surveillance
Des médecins marocains exerçant dans des cliniques privées sont soupçonnés d’évasion fiscale, notamment de ne pas déclarer une partie de leurs revenus.
Un médecin marocain recherché par la justice marocaine pour homicide volontaire a été arrêté par les autorités françaises. Il serait derrière la disparition mystérieuse et l’assassinat de son épouse également médecin dont le corps a été retrouvé enterré près de Taza.
Fin de cavale pour le médecin marocain suspecté d’avoir tué sa femme, également jeune médecin disparue dans des circonstances mystérieuses à Fès il y a environ deux semaines. Il a été arrêté par les autorités françaises dans la matinée de mardi 29 juillet, rapporte Le360. Les autorités judiciaires marocaines poursuivent leur coordination avec leurs homologues français afin d’achever la procédure de son extradition du suspect. Une fois au Maroc, il devrait comparaître devant la justice pour répondre de lourdes accusations, notamment homicide volontaire avec préméditation et dissimulation de cadavre.
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Le couple travaillait à l’hôpital régional El Ghassani, à Fès. Mais l’épouse avait disparu depuis le 14 juillet. Inquiets, son mari et son père avaient rapidement alerté les autorités et signalé sa disparition. Le téléphone de la victime borne à Oulad Zbair, une zone reculée à la périphérie de Taza. Les enquêteurs s’y rendent et découvrent son corps enterré dans une zone isolée près de Taza. Dans la foulée, des traces de sang ont été retrouvées dans la voiture du mari, garée dans le garage du domicile conjugal. Les enquêteurs soupçonnent l’époux d’être impliqué dans le meurtre de sa conjointe. L’homme s’était entre-temps enfui vers la France.
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Se basant sur plusieurs indices matériels et techniques accablants, le parquet près la Cour d’appel de Fès avait émis un mandat d’arrêt international à l’encontre du principal suspect. L’enquête préliminaire a d’ailleurs révélé que le couple battait de l’aile. Les enquêteurs découvrent que l’assassinat de la jeune médecin a été commis à Fès. Juste après, son corps a été transporté sur plus de 125 kilomètres jusqu’à la zone rurale d’Ouled Zbair. Une tentative délibérée d’effacer les traces du crime qui sera mise en échec par les enquêteurs.
Aller plus loin
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