Bon nombre de chanteurs marocains ont exprimé leur colère contre l’exclusion et la marginalisation dont ils se disent victimes. Concerts et festivals sont organisés cet été sans qu’ils soient invités.
Le Maroc est représenté à la 24ème édition du Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier (25 octobre-03 novembre) par Nabil Ayouch avec "Une minute de soleil en moins" et Laïla Marrakchi avec son court métrage "200 dirhams", figurant tous deux à la sélection officielle.
"Une minute de soleil en moins" (1h40) raconte l’histoire de Kamel Raoui, un jeune inspecteur de police, chargé d’enquêter sur l’assassinat d’un important trafiquant de drogue. La première personne suspectée est son employée et maîtresse, une jeune femme qui vit sur les lieux du crime avec son petit frère Pipo. Sa soeur détenue en garde à vue, Pipo est recueilli chez l’inspecteur avec lequel se tisse une complicité très forte.
Les acteurs principaux du film sont Noureddine Ourahhou, Loubna Azbai, Hicham Moussoune et Mohamed Majd.
"200 dirhams" (14 mn) de Laïla Marrakchi est une production maroco-française, interprétée par le jeune Abdelfattah Saïl, Jamal Lahoussi et Omar Chanbod et racontant l’histoire d’un jeune berger qui a trouvé, un jour, en promenant ses moutons près de la nouvelle autoroute bordant son village, un billet de 200 dh. Ce don du ciel va changer sa vie.
Un jury international sera chargé d’attribuer "l’antigone d’or" aux meilleurs films de cette 24ème édition où se côtoient des cinémas venus de tous les rivages de la Méditerranée et qui fait que Montpellier devienne le carrefour où se trouvent tous les ans les créateurs d’images héritiers d’une tradition multi-séculaire.
162 films seront projetés cette année dont 102 longs métrages et 60 courts métrages de 24 pays du pourtour méditerranéen, lors de cet évènement cinéma de l’automne qui connaît la participation de près de 500 personnes dont les professionnels, des invités officiels et des journalistes.
Outre les différentes compétitions (longs métrages, longs métrages panorama, courts métrages, courts métrages panorama et documentaires), le Festival sera marqué par la projection d’une rétrospective de séances spéciales "transméditerranéenne des longs et courts métrages et du programme "camera a sinistra" regroupant les oeuvres de cinéastes italiens connus tels Giuseppe de Santis, Luchino Visconti, Vittorio de Sica, Ettore Scola et Mario Monicelli.
Le 24ème Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier prévoit également du cinéma expérimental en trois sections "carte blanche au collectif jeune cinéma", "vidéos écoles des beaux arts du sud" et "productions récentes".
"L’école de Barcelone" sera également montrée au cours de cette édition avec des films des années 1960. L’Espagne avait connu à l’époque l’émergence d’un groupe de jeunes auteurs qui se sont distingués par l’originalité de leur démarche et leur critique radicale de la société franquiste.
Libération
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