L’artiste de 63 ans refuse l’amalgame selon lequel un musulman est un islamiste, estimant qu’il est « trop facile de construire son terreau là-dessus ». C’était « parfois insultant pour des musulmans qui vivent en France et pratiquent leur culte normalement. En mettant tout le monde dans le même sac, on fabrique de la radicalisation », a-t-il déclaré dans un entretien au journal Le Parisien, dénonçant les discours islamophobes entendus pendant la campagne de la dernière élection présidentielle.
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Patrick Bruel parle aussi de l’Algérie et Tlemcen où il est né, dans une chanson intitulée « Je reviens », qui renouvelle son envie de visiter son pays natal. « On va y retourner probablement. On a été élevé dans l’amour de l’Algérie. Il n’y a jamais eu dans la bouche de mes grands-parents des mots de haine, de violence, de revanche », affirme-t-il. Le chanteur a en outre évoqué son film « L’union sacrée », sorti en 1989, qui raconte l’histoire de deux policiers, l’un juif et l’autre musulman et dénonçait l’intégrisme religieux.