
Le mois de Ramadan débutera bel et bien mardi 12 mars 2024 au Maroc. Le ministère des Habous et des Affaires islamiques l’a annoncé ce dimanche 10 mars, après l’observation du croissant lunaire.
Si la liberté de croyance signifie que "certains laïcs puissent rompre publiquement le jeûne pendant le ramadan" et que la "liberté sexuelle et l’homosexualité soient banalisés et publiques" le PJD pourrait voter contre la nouvelle constitution.
La liberté de croyance aura des conséquences néfastes sur l’identité islamique du Maroc, a affirmé lundi à l’AFP Abdelilah Benkirane, secrétaire général du Parti Justice et développement (PJD).
Benkirane indique que son parti n’est pas contre la liberté de croyance, mais le "Maroc est un pays musulman qui a ses lois. En France, ils interdisent le voile intégral au nom de la loi. Nous sommes tout à fait capables d’appeler à voter contre cette future constitution".
Le projet de réforme de la constitution présenté vendredi au Roi Mohammed VI, consacre l’Islam en religion d’Etat, mais n’interdit pas la liberté de croyance si elle ne nuit pas à l’ordre public.
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