Trois Néerlandais d’origine marocaine ont porté plainte auprès du Comité des Nations Unis pour les droits de l’Homme à Genève en Suisse, afin de dénoncer les sanctions trop légères infligées à Geert Wilders.
Ce recours aux Nations Unis, garant du respect du pacte international relatif aux droits civils et politiques, est la dernière option juridique pour mettre fin aux dérives de Wilders, expliquent les plaignants dans un communiqué.
Ceux-ci disent se "sentir délaissés" face au laxisme de la justice dans le cas Wilders et estiment ne plus être protégés des "appels à la haine sur base d’une religion et/ou origine".
Le dirigeant du PVV, parti d’extrême droite néerlandais, connu pour ses propos haineux envers l’Islam et les étrangers, avait été relaxé en juin dernier par le tribunal d’Amsterdam aux Pays-Bas. Il était entre autres poursuivi pour avoir qualifié les Musulmans d’"électeurs bovins islamiques".
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