Après avoir prolongé en 2021 le mur de défense de 50 km à l’est pour sécuriser Touizgui dans la province d’Assa-Zag et compléter le dispositif sécuritaire à l’est, les Forces armées royales (FAR) ont déployé l’artillerie lourde dans la même zone.
Une plainte serait actuellement à l’étude par le Maroc à l’encontre du secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon suite à ses propos sur le royaume.
L’option est sérieusement envisagée, croit savoir le journal Al Akhbar, qui parle d’une plainte pour les « déclarations dégradantes pour l’image du Maroc » car Ban Ki-moon n’aurait pas respecté sa mission, celle de trouver une solution au « conflit opposant le Maroc et le Polisario. »
Du côté marocain, on se dit ouvert au dialogue pour mettre fin à cette querelle qui dure depuis maintenant une quinzaine de jours. Le représentant permanent du Royaume auprès de l’ONU, Omar Hilale, a affirmé que le royaume était en contact avec l’ensemble des pays siégeant au Conseil de sécurité et se dit ouvert au dialogue « constructif, responsable et global, afin de dépasser les raisons sous-jacentes de la crise actuelle ».
Les contacts entre les Forces Armées Royales et la composante militaire de la mission onusienne de la Minurso ne sont pas non plus coupées, d’après le ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar.
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