Le député Kamal Ait Mik, membre du groupe parlementaire du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers, a relevé des erreurs dans l’écriture des mots amazighs sur les panneaux de signalisation routière.
Moi, je suis raciste, et plus précisément amazigh raciste ou raciste amazigh.
Vous allez me dire que je suis libre de l’être. Mais suis-je aussi libre de vous expliquer pourquoi.
N’éloignez pas donc, restez avec moi pour savoir. Vous pouvez me dire que ce que je vais vous dire a été déjà raconté par d’autres, avant moi.
Je suis raciste, je suis fier de l’être et je vais vous le prouver.
Pourquoi je suis raciste ?
Je suis raciste parce que je suis amazighophone. Je ne suis ni arabe, ni italien ni américain d’ailleurs.
Je suis raciste parce que je revendique mon amazighité, aussi revendiqué-je la liberté, la démocratie, la laïcité.
Je milite pour l’institutionnalisation et la constitutionnalisation de l’amazigh.
Je suis raciste à cause de ma sympathie pour mes frères amazighs de la kabylie ; et je ne suis pas manipulé par le conflit israélo-palestinien.
Je suis raciste parce que j’écris en tifinagh.
Je suis raciste parce que je refuse la “Hogra” et la dictature.
Je rêve d’une télévision amazighe.
Je rêve d’une école amazighe.
Je porte un nom amazigh.
Je suis raciste parce que je ne suis pas arabe et je le dis.
Je suis raciste parce que je demande une révision de l’histoire.
Voilà pourquoi je suis raciste.
Nietzsche disait : « La démence est rare chez les individus, elle est la règle en revanche dans un groupe, un parti, un peuple, une équipe ».
TAWIZA
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