20 novembre 2021 - 12h00 - Monde - Par: G.A
À quelques mois de l’élection présidentielle en France, le fondateur de l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) annonce sa candidature. Nagib Azergui justifie cette décision par le « déferlement de haine incessant envers une partie des citoyens Français de confession musulmane ».
« La campagne électorale d’Éric Zemmour menée sous le signe de la division et de la haine participe d’autant plus à ce climat délétère pour le vivre ensemble de notre pays », indique l’UDMF, pour qui la « seule solution » passe par la candidature de Nagib Azergui.
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Cette candidature est une façon pour le parti de « porter haut la voix des opprimés, des Français Musulmans et de tous les citoyens déçus par ce système politique corrompu » dans un contexte où « nous vivons dans une République malade qui sombre inexorablement dans un délabrement généralisé ». Nagib Azergui cite en exemple l’explosion de la pauvreté ou encore « les libertés fondamentales des citoyens français mises à mal » à travers des dissolutions en série.
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Pour tenter de séduire, Nagib Azergui a publié une vidéo dans laquelle il déclare être la solution pour mettre fin à toutes les oppressions subies par les musulmans. « À l’heure où des pyromanes couvent le feu d’une nouvelle guerre de religion désignant un ennemi intérieur sous les traits du musulman, je suis là pour mettre fin à l’islamo-diversion pour s’attaquer aux réelles problématiques de l’ensemble du peuple de France ».
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Près de dix ans après sa création, l’UDMF se fixe aussi comme objectif de « présenter 100 candidats aux prochaines élections législatives », annonçant d’ores et déjà avoir investi « plus d’une soixantaine de candidats ».
Pour Nagib Azergui, le chemin pour la course à la présidentielle paraît encore long, puisqu’il lui faudra recueillir au moins 500 parrainages d’élus répartis sur 30 départements pour se présenter.
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