L’entreprise nationale de transport ferroviaire a certes été lourdement impactée par la crise sanitaire mondiale, mais les causes réelles de ses difficultés sont à chercher ailleurs, à en croire l’intervention d’un député au parlement marocain.
En effet, rapporte le journal El Ousboue, selon Rachid El Abdi, membre du Parti de l’Authenticité et de la Modernité, l’Office serait menacé par les nombreux "problèmes de gestion", et les "méthodes occultes utilisées dans la gestion et la passation des services économiques et commerciaux".
Ces débats, souligne la même source, auraient attiré les convoitises des Chinois qui, dans leur rapport, n’ont pas écarté l’hypothèse d’une entrée dans le capital. Une initiative qui ne devrait pas du tout plaire au partenaire historique du Royaume, la France, préviennent les auteurs du rapport.
À noter que les deux pays se disputent le chantier de la Ligne à grande vitesse (LGV) qui doit relier Casablanca à Marrakech puis à terme à Agadir.