
Abdessamad Kayouh, ministre du Transport et de la Logistique, s’explique sur les retards observés dans la remise des bagages et la perte des bagages dans les aéroports marocains, surtout l’aéroport Mohammed V de Casablanca.
La Royal Air Maroc (RAM) qui perd depuis bientôt six mois près de 20 millions de dirhams par semaine, s’apprêterait à ouvrir son capital à des compagnies étrangères et au public, pour sauver l’entreprise de la faillite.
La RAM et l’État marocain songeraient déjà à une éventuelle cession de 20 à 30% du capital de l’entreprise à une compagnie étrangère. Air France-KLM, Ibéria-British Airways et Emirates figurent sur la liste des compagnies aériennes contactées dans ce sens par la RAM, selon Air Journal.
La compagnie aérienne qui n’arrive pas à se relever depuis la violente crise qu’elle a connue en 2008, sera fort probablement recapitalisée à travers la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) et une banque marocaine, pour introduire ensuite une partie du capital de la RAM en bourse.
Déstabilisée par la concurrence ardue des compagnies low-cost qui envahissent le ciel marocain, la RAM souffre aussi de dysfonctionnements et de la détérioration de la qualité de ses services, dénoncée par les voyageurs et professionnels. La RAM continue également à desservir des liaisons aériennes dites "politiques", à l’origine d’importantes pertes pour l’entreprise.
La RAM, dont même les syndicats compatissent avec la situation financière catastrophique, dispose d’une flotte de 60 avions dont 22 en commande et dessert plus de 70 villes à travers le monde, dont 60% en Europe.
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