L’affaire Rachid M’Barki arrive à l’Assemblée nationale
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Rachid M’Barki
Une entreprise de désinformation installée en Israël serait impliquée dans les soupçons d’ingérence concernant le présentateur franco-marocain de BFMTV Rachid M’Barki. C’est ce que révèle une enquête menée par le consortium international de 100 journalistes Forbidden Stories.
Lors d’une rencontre avec un responsable de cette officine en Israël, désignée sous le nom de « Team Jorge », les journalistes d’investigation ont pu avoir des informations précieuses. Selon le consortium d’investigation dont font partie la cellule investigation de Radio France et Le Monde, les brèves diffusées à l’antenne des infos sur BFMTV et qui ne sont pas passées par les circuits de validation officiels « avaient trait aux oligarques russes, au Qatar, au Soudan, au Cameroun, ou encore au Sahara occidental et auraient été fournies clés en main pour le compte de clients étrangers », rapporte Le Parisien.
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BFMTV reproche à son présentateur vedette d’avoir diffusé des informations sur notamment un forum économique entre le Maroc et l’Espagne à Dakhla, au Sahara, ou des emplois menacés sur la Côte d’Azur par la disparition des oligarques russes après le début de la guerre en Ukraine. Depuis janvier, la chaîne info en continu a mis en retrait Rachid M’Barki et ouvert une enquête interne. Le présentateur « s’arrangeait pour demander (des) images en dernière minute » pour illustrer des brèves, « une fois que le rédacteur en chef était pris sur une autre tranche et avait validé l’ensemble de son journal », estime Marc-Olivier Fogiel, directeur général de la chaîne.
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Le journaliste de 54 ans avait, au début de cette affaire, assuré n’avoir diffusé que des contenus qui lui paraissaient tout simplement « intéressantes » à donner aux téléspectateurs. Mais dans une déclaration au site Politico, changement de ton. M’Barki avait reconnu avoir « utilisé des infos qui (lui) venaient d’informateurs » et qui n’ont « pas forcément suivi le cursus habituel de la rédaction ». Et de poursuivre : « Elles étaient toutes réelles et vérifiées […]. Je n’écarte rien, peut-être que je me suis fait avoir, je n’avais pas l’impression que c’était le cas ou que je participais à une opération de je ne sais quoi sinon je ne l’aurais pas fait. »
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