Amnesty international a une fois de plus accusé le Maroc d’avoir utilisé le logiciel Pegasus pour espionner des journalistes, des patrons de presse, des militants des droits de l’Homme français et marocains suite à une enquête de Forbidden Stories et de ses partenaires. La réaction des autorités marocaines ne s’est pas fait attendre.
« Les autorités marocaines ne comprennent pas le contexte de la saisine par le consortium international de journalistes (Forbidden Stories) sollicitant les réponses et précisions du gouvernement marocain sur les outils de surveillance numérique de NSO group », ont réagi les autorités marocaines via l’ambassade du Maroc en France.
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Le royaume est accusé d’avoir notamment espionné le journaliste marocain Omar Radi poursuivi pour « viol » et « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », avec « financement de l’étranger ». L’ambassade a rappelé que les autorités marocaines avaient déjà démenti cette information. « Les autorités marocaines demeurent depuis le 22 juin 2020 dans l’attente de preuves matérielles de la part d’Amnesty international qui a été incapable de prouver une quelconque relation entre le Maroc et NSO », a-t-elle dit.
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Le Consortium Forbidden Stories et Amnesty international ont obtenu 50 000 numéros dont 10 000 ciblés par le Maroc en vue d’une surveillance potentielle dans le cadre de l’enquête. Au moins les numéros de 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains, ou encore 65 chefs d’entreprise, détaillent les 17 rédactions dont Radio France, Médiapart, le Washington Post, le Guardian ou encore le journal Le Monde qui ont participé à l’investigation.