Réaction du Maroc suite aux nouvelles accusations d’espionnage
Amnesty international a une fois de plus accusé le Maroc d’avoir utilisé le logiciel Pegasus pour espionner des journalistes, des patrons de presse, des militants des droits de...
Sommé par le chef du gouvernement à fournir les preuves de ses allégations, Amnesty International peine à se justifier. Ses récentes déclarations servies en guise de justification n’ont également pas convaincu l’Exécutif, qui est toujours en attente" de sa réponse à la correspondance du Chef du Gouvernement.
La réplique de la directrice régionale d’Amnesty International est jugé irrecevable par le Maroc. Le gouvernement estime que la correspondance a plutôt été adressée au secrétaire général de l’Organisation internationale.
Dans une déclaration à la MAP, Hasna Tribak, Directrice des études juridiques et de la Coopération internationale au ministère d’État chargé des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement a rappelé que les autorités marocaines attendent également les preuves scientifiques probantes qu’elles ont demandées.
Pour la Directrice, la lettre de la Directrice régionale ne répond pas à la correspondance du Chef du Gouvernement au niveau de la forme, soutenant que la Directrice régionale "n’en est ni le destinataire, ni le niveau auquel le Chef du Gouvernement s’est adressé".
A ce titre, elle a rappelé que le Chef du Gouvernement avait saisi la secrétaire générale par Intérim de l’Organisation, et non sa Directrice du Bureau régional MENA. "De même, il s’est adressé au siège à l’Organisation à Londres, et non pas au Bureau régional à Tunis", a-t-elle précisé. S’agissant du fond, la porte-parole du ministère d’Etat estime que la lettre "se contente de rabâcher les mêmes allégations légères et accusations gratuites contenues dans le rapport, sans apporter de preuves scientifiques ou d’arguments objectifs.
Aller plus loin
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