« L’Algérie est pleinement disposée à réaliser ce projet vital, tant pour les études y afférentes que pour la liste des entreprises auxquelles sera assignée cette mission », a affirmé Sonia Adafer, directrice des routes et des autoroutes au ministère de Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures en marge des travaux des experts qui travaillent à Nouakchott à la préparation de la 19ᵉ session de la grande commission mixte algéro-mauritanienne de coopération. Dans ce sens, les deux parties ont, fait-elle savoir, convenu d’un protocole exécutif pour le mémorandum d’entente signé en décembre dernier, rapporte l’APS.
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L’Algérie via l’Agence algérienne de coopération internationale va donc assurer le financement mais aussi le suivi de ce projet. Sa réalisation devrait permettre d’augmenter graduellement le volume de coopération économique algéro-mauritanienne, « ce qui permettra de réaliser une dynamique économique en sus du développement des zones frontalières entre les deux pays ». Le droit de gestion de la route selon le régime juridique de concession sera accordé à la partie algérienne pour une durée de dix ans après son entrée en service, renouvelable implicitement, est-il précisé.
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Par ailleurs, la réalisation de cette route permettra à la Mauritanie d’avoir une liaison routière avec trois États maghrébins (Algérie, Tunisie et Libye).