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Après la guérison du coronavirus, les patients peuvent encore faire face à de graves séquelles. Celles-ci représentent “une menace réelle dont l’importance reste mal évaluée”, selon l’Académie de médecine.
Dans un avis publié le 15 juillet 2020, l’Académie de médecine a alerté sur la persistance de troubles physiques et psychiques après la phase aiguë de la maladie, rapporte francetvinfo.fr. S’agissant des séquelles, l’institution a présenté deux types de séquelles physiques des patients atteints de Covid-19. Si le premier prend en compte les “atteintes organiques de la phase aiguë, non ou peu réversibles”, le second concerne des patients dont “l’infection initiale a été souvent courte et a guéri spontanément” mais qui “se plaignent de nouveaux symptômes après une période de rémission”.
Dans le premier cas, les atteintes aux poumons (“fibrose pulmonaire”), au cœur (“troubles du rythme”, “insuffisance cardiaque”, “nécrose myocardique”) aux reins (“insuffisance rénale chronique terminale”) et au système nerveux (“atteintes directes ou indirectes du système nerveux central”) peuvent ainsi persister après la phase aiguë de la maladie, et nécessitent, selon les cas, “surveillance prolongée”, “rééducation prolongée” et “traitement approprié”, précise la même source.
En ce qui concerne les nouveaux symptômes, il s’agit d’“un malaise général, des douleurs musculaires, des arthralgies, de la fatigue au moindre effort physique ou intellectuel, une perte de la mémoire et, parfois, des accès de tachycardie”. D’après l’Académie de médecine, ces “troubles mal étiquetés […], dont l’origine et le devenir restent inconnus,” prolongent la convalescence.
Aussi a-t-elle recommandé la reprise d’une activité physique, dont la marche pour lutter contre ces séquelles. A cela s’ajoute “la vigilance quant à la qualité fonctionnelle des organes les plus souvent atteints” et “une étude longitudinale de plusieurs années" grâce à "une cohorte de patients”.Quant aux séquelles psychiques, l’Académie soutient que les patients “sortant de réanimation avec ventilation assistée et sédation profonde, puis d’une longue convalescence, sont intensément marqués” et nécessitent “un soutien psychologique leur permettant de retrouver un travail et une vie sociale normale”.
Par ailleurs, l’institution recommande “une aide psychologique” à certaines “victimes du confinement”, en particulier “les enfants et jeunes adultes handicapés qui ont quitté leur institution d’accueil, les enfants privés d’école et de tout contact avec leurs camarades” et “les étudiants retournés chez leurs parents et dont les études ont été interrompues”.
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