La Supercoupe néerlandaise pourrait se disputer au Maroc

Les Pays-Bas pourraient se laisser tenter par l’idée d’exporter, sur le sol marocain, le Johan Cruyff Schaal. Le souhait a été émis par un expert néerlandais en marketing sportif, qui ne voit pas d’inconvénients à ce que le Maroc soit choisi pour une telle expérience sportive.

Depuis quelques années, certains pays européens délocalisent leurs Supercoupes sur d’autres continents. Cela reste une expérience sportive et humaine très appréciée. Pour son Trophée des Champions, la France se déplace depuis 10 ans vers d’autres pays, même africains. Les Italiens, qui ont commencé à s’exporter en 1993, se sont établis en Arabie saoudite depuis deux saisons, après des passages au Qatar et en Chine. Après une première incursion hors de l’Europe en 2018, à Tanger plus précisément, la Supercoupe d’Espagne a, elle aussi, trouvé refuge dans le Royaume du Golfe, et ce jusqu’en 2022. La finale Real vs Atlético, qui a lieu dimanche, est un exemple tangible, rapporte Le 360.

C’est en tout cas devenu la mode dans le milieu sportif. C’est pour cela que Chris Woerts, un expert en marketing sportif, milite pour que les Pays-Bas délocalisent leur Supercoupe : " On se plaint tous que l’Eredivisie ne compte pas à l’international. Mais sans regarder plus loin. Notre Supercoupe se dispute à la fin de l’été et les gradins ne sont pas pleins. Il faut voir cette compétition comme un moyen de promouvoir notre football à l’étranger. Vous pouvez générer des profits là où vous êtes visibles", explique le Néerlandais au média local, Algemeen Dagblad, cité par la même source.

Pour l’ancien directeur commercial du championnat local, ce souhait est à encourager et à promouvoir. " Si vous organisez un match où s’affrontent Hakim Ziyech et Mohamed Ihattaren, pourquoi ça ne marcherait pas ? ", déclare-t-il avant d’ajouter qu’il avait reçu, il y a quelques années, une offre d’un agent marocain pour disputer la Supercoupe là-bas. "Malheureusement, les clubs n’ont pas suivi, c’est honteux. Il faut qu’on arrête de se regarder son nombril", conclut-il.