Maroc : le cri d’alarme des cafetiers et restaurateurs
Les propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc alertent de nouveau sur leur situation. Ils appellent les autorités à sauver leur secteur sérieusement mis à rude épreuve.
Bon nombre de Marocains sont mécontents des propriétaires de cafés qui pratiquent des tarifs exorbitants des boissons, et plutôt de la « place » pendant les matchs de l’équipe nationale marocaine à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN Côte d’Ivoire 2024).
Les Marocains crient leur indignation face aux prix jugés « irréalistes » et qualifiés de « fantaisistes » dans certains cafés qu’ils fréquentent actuellement pour regarder les matchs des Lions de l’Atlas qui participent à la Coupe d’Afrique des nations. Certains ont vécu une expérience amère lors du match entre le Maroc et la République démocratique du Congo, soldé par un nul (1-1). De leurs témoignages, il ressort que les propriétaires de cafés leur ont imposé des tarifs allant de 30 à 50 dirhams dans les cafés ordinaires, tandis que les tarifs ont dépassé les 70 dirhams pour un simple café dans les cafés huppés du centre de la capitale économique, tels que Maârif et Ain Diab, rapporte Hespress. Autre constat fait : la vente sur Instagram par certains restaurants à Casablanca des billets deux jours avant le match via les réseaux sociaux, en particulier sur Instagram. Ils ont proposé une expérience immersive du match avec animations et chants moyennant des tarifs variant de 100 à 200 dirhams, qui n’inclut pas forcément la consommation.
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« Depuis longtemps, je préfère regarder les matchs avec ma famille. Nous avons soutenu les Lions dans tous les matchs de la Coupe du Monde au Qatar, mais nous sommes toujours confrontés à un problème déraisonnable causé par les propriétaires de cafés. Celui des prix élevés », confirme Mouhsine, qui avait choisi de regarder le match avec sa famille dans un café à Hay Chrifa. Pour lui, « regarder le match avec ma femme et mes enfants à la maison n’est pas différent, mais l’atmosphère nationale passionnante dans le café que nous fréquentons a un goût unique ». Les prix exorbitants constituent toutefois un obstacle. Une situation fâcheuse pour Mouhsine qui plaide pour une surveillance accrue des pratiques des propriétaires de cafés lors de telles occasions.
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Soulignant que la loi 104.12 sur la liberté des prix et de la concurrence régule les transactions liées aux compétitions libres dans toutes les transactions d’achat et de vente, un militant associatif affirme que le consommateur a le droit de choisir. Toutefois, la question est nationale et requiert la coopération de tous les acteurs, fait-il observer, insistant par ailleurs sur l’importance d’afficher la liste des prix dans tous les établissements.
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