Pourquoi le Maroc exproprie des biens de l’État algérien
L’expropriation des biens immobiliers de l’État algérien situés au centre de Rabat s’impose au gouvernement d’Aziz Akhannouch.
Des MRE propriétaires d’appartements dans un complexe touristique situé en bord de mer à Oued Ghlala dans la région de Tanger, sont visés par une expropriation dans le cadre du projet d’extension du port de Tanger Med. Ils dénoncent les prix dérisoires proposés par le juge de l’expropriation.
D’une superficie de plus 7 000 m², ce complexe touristique situé près de Ksar Sghir, compte 58 appartements dont la plupart appartiennent à des Marocains résidant à l’étranger (MRE). Certains ont confié avoir acquis ces propriétés depuis 2003.
Les MRE assurent ne pas s’opposer à cette expropriation pour cause d’utilité publique. Toutefois, ils dénoncent les sommes dérisoires fixées par le juge en guise de compensation, soulignant que ces montants équivalent au prix d’achat de leurs biens, abattu de 20 %. De manière concrète, ils expliquent que la somme de 190 000 dirhams (moins de 19 000 euros) proposée par le juge, est loin de suffire à l’acquisition d’un autre appartement de même standing ou de valeur inférieure.
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Ils en étaient là lorsque la semaine dernière, des engins ont été déployés sur le site et ont commencé à démolir les appartements. Les MRE affirment ne pas avoir été informés d’une décision de justice ordonnant la démolition des immeubles, rappelant que la plupart des propriétaires vivent à l’étranger, même si certains sont actuellement en vacances avec leurs familles au Maroc.
Les victimes précisent toujours détenir leurs meubles ainsi que leurs effets personnels dans ces appartements et craignent de se retrouver à la rue du jour au lendemain. Ne sachant à quel saint se vouer, ils tirent la sonnette d’alarme et appellent les autorités compétentes à prendre leurs responsabilités.
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