Tanger : les victimes du « raqi » accusé d’exploitation sexuelle se multiplient

L’enquête menée par la police de Tanger suite au dépôt d’une plainte pour agression sexuelle contre un « raqi » a révélé de nouvelles victimes. Ce dernier accueillait des femmes à son domicile pour exorcisme.

Le « raqi » aurait fait en tout 11 victimes, croit savoir Le360. D’autres femmes sont venues porter plainte contre lui après avoir eu vent de son arrestation. Sa femme, quant à elle, l’a accusé d’infidélité. Lors de son audition, l’homme âgé de 29 ans n’a pas hésité à reconnaître les faits. Il a avoué avoir abusé de ses victimes à l’intérieur de la maison qui lui servait de lieu pour des rituels de la « roqya » au quartier Jirari à Bni Makada.

En activité depuis plus d’un an et demi, le « raqi » était bien connu sur les réseaux sociaux puisque disposant d’une chaîne YouTube sur laquelle il faisait la promotion de ses services. Lors de la perquisition de son domicile, les policiers ont retrouvé « un ensemble d’outils et d’amulettes utilisés dans la sorcellerie, cinq téléphones portables documentant les actes criminels qui lui sont imputés. Ces objets font actuellement l’objet d’une expertise technique ». Son procès devrait démarrer dans les tout prochains jours.