
Un « raqi » escroc et tortionnaire arrêté à Skhirat
La gendarmerie de Skhirat a arrêté un “raqi” et ses deux complices suite à une plainte pour tortures et d’escroquerie déposée contre eux par une femme et sa fille.
La justice marocaine est régulièrement saisie des cas de viol commis par des « raqi » sur leurs clientes. Plusieurs de ces charlatans se sont retrouvés en prison après que leurs victimes ont porté plainte. Voici le rappel de l’affaire du charlatan de Tanger.
Le cas le plus récent eu lieu à Tanger il y a deux semaines. Deux sœurs ont été victimes du même charlatan qui pratique la « médecine prophétique » et l’ont découvert bien plus tard. Ce « raqi » les droguait et les violait quand elles perdaient connaissance. Les deux sœurs ont aussi découvert qu’elles ne sont pas les seules victimes du charlatan violeur et ont donc décidé de porter plainte contre lui pour éviter à d’autres femmes de tomber dans son piège, fait savoir le quotidien Assabah.
À lire : Tanger : les victimes du « raqi » accusé d’exploitation sexuelle se multiplient
Un autre cas a été enregistré à Berkane, où un « raqi » a été arrêté après avoir été roué de coups par les frères d’une femme qu’il aurait violée. Le métier de « raqi » attire de plus en plus les escrocs qui n’hésitent pas à abuser des femmes qui les consultent. Aucune formation particulière, ni une quelconque autorisation d’exercer n’est requise pour se lancer dans cette affaire qui semble rapporter beaucoup d’argent.
À lire : Maroc : un « raqi » obsédé sexuel devant la justice
Un jeune casablancais accro à la drogue, s’est rapproché d’un « raqi » de son quartier pour soigner son addiction. Mais constatant l’argent qu’empochait facilement ce dernier, ainsi que les belles femmes qui venaient consulter, il a décidé de se lancer dans l’aventure. Rapidement, il aménage un local, apprend quelques versets, change son look et le tour est joué. Il s’autoproclame « raqi » et a commencé à recevoir en consultation de nombreuses femmes dont certaines l’accusent déjà de viol.
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