Bien que la victime ait retiré sa plainte, le chauffeur de taxi a été jugé et condamné pour harcèlement sexuel, rapporte Press tetouan. Cette situation inhabituelle se justifie par l’une des revendications du mouvement féministe marocain : les procès pour harcèlement sexuel se poursuivent d’office même si la victime retire sa plainte.
Une loi réprimant le harcèlement de rue avait été adoptée en septembre 2018. Les personnes qui commettent des actes de harcèlement sexuel contre des femmes sont ainsi passibles des peines allant jusqu’à six mois de prison. La peine est doublée si l’auteur est un collègue de la victime.