Le tourisme représente environ 7 % du PIB et génère plus de 500 000 emplois directs, soit environ 5 % de la population active marocaine. C’est ce qui ressort du dernier rapport de la banque mondiale sur la situation économique du Maroc.
Les visites de délégations d’hommes d’affaires espagnols ne cessent de se multiplier dans le Souss. Après les opérateurs des îles Canaries, c’est autour des investisseurs de la Péninsule de faire le déplacement dans la région. Cette semaine, une quinzaine de spécialistes en tourisme ont été invités à séjourner en VIP dans la capitale du Souss. C’était à l’occasion d’un voyage sur Marrakech et Agadir, organisé par l’Office économique et commercial de l’ambassade d’Espagne à Rabat et l’Institut du commerce extérieur espagnol.
Le choix de ces deux destinations n’est pas fortuit. Pour les opérateurs espagnols qui souhaitent se développer à l’international, le Maroc, particulièrement ces deux villes (en raison de leurs caractéristiques complémentaires), est un marché prometteur, expliquent-ils. L’intérêt des investisseurs espagnols est grand. Le Royaume présente de multiples atouts. Face à la saturation de la Péninsule sur le plan des investissements touristiques, il y a de nombreuses possibilités de se développer au Maroc. Ce qui est un élément fort et très motivant pour les opérateurs. Ces derniers ont apprécié également la sécurité qui règne dans les villes visitées et ont souligné que c’est un des aspects déterminants pour leurs investissements. Dans la région, ils souhaitent s’impliquer dans un premier temps dans des projets à court terme dans le cadre de partenariats. Pour les acteurs institutionnels et économiques d’Agadir, l’opportunité est à saisir. D’une part, en raison du grand nombre dans la contrée des unités d’aménagement touristiques. D’autre part, parce que les opérateurs espagnols du secteur du tourisme sont connus pour leur expertise dans le domaine et cela serait très profitable à la station balnéaire. Sans oublier que des alliances entre investisseurs marocains et espagnols créeraient un effet d’entraînement qui pourrait susciter de multiples investissements espagnols.
Malika ALAMI - L’Economiste
Ces articles devraient vous intéresser :