Un Marocain a vécu un véritable cauchemar pendant dix ans, son scrotum ayant progressivement enflé jusqu’à atteindre la taille d’un ballon de plage, selon un rapport médical publié dans Urology Case Reports.
Alors que le coronavirus continue de sévir dans bon nombre de pays, l’anakinra, un médicament initialement destiné à des maladies rhumatismales, pourrait guérir les patients. C’est ce que révèle une étude française.
Selon l’étude, l’anakinra donne des résultats "encourageants" pour les formes graves de covid-19 à travers la réduction du risque de décès et du besoin d’être mis sous respirateur en réanimation. "La réduction significative de la mortalité, associée à l’utilisation de l’anakinra pour le covid-19 dans cette étude est encourageante, en ces temps difficiles", commente le rhumatologue Randy Cron de l’université d’Alabama (Birmingham, États-Unis) dans la revue spécialisée The Lancet Rheumatology. Il insiste sur le "profil de sécurité favorable" de ce médicament que recommandent les rhumatologues à leurs patients.
Il est question de maîtriser l’"orage cytokinique". Il s’agit d’une réaction inflammatoire incontrôlée mise en cause dans les formes graves de pneumonie coronavirus qui débouche sur un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). Ceci s’explique par le fait que les poumons ne fournissent pas assez d’oxygène aux organes vitaux, qui ont besoin de l’assistance d’une ventilation artificielle avec l’utilisation de respirateur.
Le rôle de l’anakinra, c’est de cibler, pour bloquer, une des cytokines impliquées dans cette "tempête inflammatoire", l’interleukine-1 (IL-1). Au dire de l’équipe médicale, Thomas Huet et ses collègues, du Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph (GHPSJ), l’administration par injection sous-cutanée pendant 10 jours de l’anakinra (nom commercial : Kineret), à 52 patients atteints d’une forme grave de covid-19 a produit de meilleurs résultats. Cela a permis une "réduction statistiquement significative du risque de décès et de passage en réanimation pour assistance respiratoire par ventilation mécanique".
"En l’absence d’accès à des essais thérapeutiques incluant des médicaments immunomodulateurs pour nos patients, la décision […] prise de proposer l’anakinra, selon des critères de gravité décidés de manière consensuelle et a priori, a rapidement changé le visage de la maladie en salle", assure le professeur Jean-Jacques Mourad, co-signataire de l’étude. Celui-ci ajoutera que "le bénéfice était palpable au quotidien".
Ces articles devraient vous intéresser :