Les internautes ne sont pas tendres avec le film Marie, tourné à Chefchaouen (Maroc), qui cartonne pourtant sur Netflix depuis quelques jours.
Il est parfois indécent de tourner le couteau dans la plaie, mais l’on n’y peut rien. En mars 2002, la TVM avait fêté son 40ème anniversaire. C’est, disons le, 40 ans de services non rendus aux Marocains.
Les plus vieux vous raconteront quelques-unes des sorties de cette véritable boîte qui peut se targuer de défier Staline lui-même. Une véritable prise d’otages qui n’a que trop duré et qui dure toujours sous d’autres formes, moins hard.
Financée par le contribuable et détournée pour la propagande du régime, aujourd’hui, on veut nous vendre l’image d’une télé qui n’en est pas une à travers des liftings qui ne changent rien au fond. Et le fond fait pitié à voir notamment après que les antennes paraboliques ont envahi toutes les terrasses.
Cela dit, les moins jeunes vous diront aussi que la TVM a eu des moments de gloire, quelques brèves éclaircies avortées par un éternel « rappel à l’ordre ».
Quelques jours avant 2003, la TVM a été débarrassée de son wali. Sieur Tricha a été remercié et a même eu droit à une cérémonie d’adieux. Prime à quoi ? On vous laisse deviner !
Qu’est-ce qui a changé après ? Il suffit de constater que le même « mode de travail » est toujours le même, avec ces éternelles figures qui continuent à perpétuer l’« héritage ».
Mais, en guise de soulagement, notre TVM mérite de se trouver, bientôt et en bonne place, dans quelque musée pour étranges (et hideuses) créatures. Ne désespérons jamais !
Libération Maroc
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