25 août 2021 - 18h00 - Maroc - Par: S.A
Les réactions s’enchaînent après la décision de l’Algérie de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc. Le politologue Mohamed Tajeddine Houssaini dit ne pas être surpris par cette décision mais avertit qu’une « confrontation militaire » entre les deux pays « serait fatale pour toute la région ».
« C’était prévisible. Je ne suis pas surpris par cette décision qui, je tiens à souligner, n’est pas l’émanation de la présidence algérienne mais de l’institution militaire. Depuis quelques mois, nous assistons à une escalade contre le Maroc par cette institution depuis l’éclatement du Hirak algérien et surtout après l’arrivée de Saïd Chengriha à la tête de l’armée algérienne. Son arrivée au pouvoir militaire a été le coup de grâce contre toute conciliation éventuelle entre le Maroc et l’Algérie », a déclaré le politologue dans une interview accordée à Maroc Hebdo.
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Mohamed Tajeddine Houssaini expliquera que le problème de la doctrine de cette institution militaire, c’est qu’elle puise sa force et sa puissance dans l’affaiblissement de son entourage. Selon lui, le Maroc est le bouc émissaire de l’Armée nationale populaire (ANP). « La rupture des relations diplomatiques avec le Maroc figure dans le cadre d’un scénario bien monté par les généraux pour justifier l’injustifiable dans l’avenir, soit une confrontation militaire qui serait fatale pour tous les pays de la région », explique-t-il encore, appelant le royaume à jouer la carte de la fermeté.
Mohamed Tajeddine Houssaini a en outre déploré le refus d’Alger d’accepter la main tendue de Rabat pour l’ouverture des frontières, l’établissement d’un dialogue serein et responsable, ou encore pour l’aide exprimée par le souverain lors des feux de forêt. « D’ailleurs, pour démontrer cette bonne volonté, il faut savoir que c’est la première fois dans l’histoire des relations internationales qu’on donne une qualification exceptionnelle à deux États, à savoir le terme « Gémeaux ». Le roi du Maroc a qualifié les deux pays de gémeaux, c’est plus fort que « voisins » ou « frères », a-t-il ajouté.
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Concernant la déclaration du ministre israélien des Affaires étrangères sur l’Algérie lors de sa visite à Rabat, le politologue a indiqué que Yaïr Lapid « n’a effectivement rien dit d’hostile et n’a pas attaqué l’Algérie comme le prétend le régime algérien » et que « le Maroc n’est pas responsable des déclarations d’un représentant d’un État souverain ». « Si on nous reproche la normalisation avec Israël, pourquoi l’Algérie a déroulé le tapis rouge au président turc Recep Tayyip Erdoğan qui entretient de bonnes relations avec Israël », analyse-t-il.
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