Les étudiants, particulièrement ceux n’ayant pas été retenus, n’ont pas du tout été contents de voir le nom du directeur général des services de la région de Beni Mellal-Khénifra sur la liste définitive des admis au cycle doctoral. D’après eux, le « nouveau doctorant » ne remplirait pas les conditions d’éligibilité à l’unité de recherche de la « dynamique des paysages et du patrimoine », rapporte Al Massae, faisant observer qu’il serait titulaire d’un master privé et non d’un master spécialisé en géographie de l’Université publique, critère fondamental pour accéder au cycle doctoral à la faculté des lettres de Beni Mellal.
À en croire les étudiants et professeurs de la faculté des lettres de Beni Mellal, cette affaire serait liée à la reconduction d’une convention signée entre le conseil de la région de Beni Mellal-Khénifra et l’Université Sultan Moulay Slimane de Beni Mellal, soulignant que cette reconduction serait effectuée sous la pression du « nouveau doctorant ».
Une situation similaire a eu lieu à Casablanca à propos de l’inscription d’une fonctionnaire dans le laboratoire « droit international et relations internationales » à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FJES) de l’Université Hassan Il de Casablanca, fait part le quotidien arabophone. Ainsi, plus d’un s’interroge sur son admission dans une université privée où enseigne le professeur qui l’a retenue dans le cycle doctoral à la FJES pour l’encadrement.
Ces situations viennent prouver la persistance de ces pratiques dans les universités, dénoncent ces étudiants qui exhortent le ministère de tutelle à envoyer une équipe d’inspection sur les lieux.