Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a récemment confié avoir demandé à plusieurs reprises au roi Mohammed VI de le démettre de ses fonctions de Chef du gouvernement.
Aucune information officielle n’a encore été donnée, mais dans le Sud, on ne parle que de cela : la prochaine visite du Roi au Sahara. La rumeur a couru deux ou trois jours avant que des signes concrets de préparation de la visite royale n’apparaissent.
Aujourd’hui, tous les habitants de Layoune, Smara, Dkhla, Boujdour... Tiennent l’information pour sûre. Les notables organisent à leur domicile, pour accorder leurs violons, des réunions auxquelles assistent les journalistes locaux.
Les autorités aussi, bien sûr, s’activent. Certains projets seront lancés. D’autres inaugurés. Il est question de réunir le conseil consultatif devant lequel le Souverain prononcera un discours. Le nouveau patron de la police pour la région Sud qui vient d’être installé aura du travail. Mais Bouchaib Rmili, l’ex-préfet de police de Casablanca, ne sera pas seul. L’armée et la gendarmerie sont sur place pour un maintien de l’ordre devenu difficile depuis les manifestations de mai dernier.
Au-delà des provinces du Sud, c’est l’ensemble du pays qui attend cette visite, prévue en principe pour la dizaine de jours à venir. Le Roi devrait en effet, à cette occasion, donner quelque explication à l’opinion publique sur le projet d’autonomie élargie du Sahara.
Le Reporter
Ces articles devraient vous intéresser :