Un trio qui marche à merveille. La triplette marocaine Michael Bassir-Youssef Hadji-Moncef Zerka fait des siennes avec son club de Nancy, dauphin inatendu du championnat français de première division et fraîchement qualifié au tour suivant de la coupe de la Ligue.
Une qualification offerte par le revenant Moncef Zerka, buteur sur penalty contre l’équipe d’Amiens.
Henri Michel, ne peut qu’être ravi de la prestation de ces internationaux. Si le sélectionneur national connaît bien la valeur du duo Bassir-Hadji, ayant disputé sous sa houlette deux matches-tests contre le Ghana et la Namibie, il doit certainement avoir sa petite idée sur Moncef Zerka, convoqué en équipe nationale à l’époque de M’Hamed Fakhir. Un milieu de terrain pétri de talent, à l’aise aussi bien dans la relance que dans la récupération et qui s’est vu contraint au repos suite à une blessure qui l’avait éloigné des stades durant de longs mois.
Un retour béni donc du Lorrain Zerka et dont la convocation de nouveau en équipe nationale ne doit surprendre personne. Le joueur en question a retrouvé au fil des rencontres toutes ses sensations et son efficacité et il est fin prêt pour être de l’aventure qu’entreprendront ses compères du Onze national lors de la prochaine CAN dont les phases finales auront lieu du 20 janvier au 10 février au Ghana.
Un trio de joueurs du même club, titulaires qui plus est à part entière, évoluant au sein d’une sélection, voilà un paramètre qu’un coach, de la trempe de Henri Michel, pourrait exploiter à bon escient. Des internationaux qui, à force de jouer ensemble, se connaissent bien, emmagasinant automatismes et mécanismes, ce qui doit aider le sélectionneur à mettre en place des schémas tactiques beaucoup plus élaborés. Partant de là, l’opération de rodage doit être mise en oeuvre lors des deux prochaines sorties en amical de l’équipe nationale contre la France et le Sénégal, matches prévus respectivement les 17 et 21 novembre en Hexagone.
Bref, à un peu moins de trois mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations, la balle est désormais dans le camp du sélectionneur national. C’est à lui qu’incombe la lourde tâche de constituer l’équipe et d’assumer toute sa responsabilité. Henri Michel en est bien conscient, réitérant à maintes reprises que les portes de l’équipe nationale restent ouvertes aux plus méritants. Et Zerka fait bien partie de cette catégorie.
Libération - Mohamed Bouarab
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