Intoxications massives à Marrakech : quelles mesures pour protéger les consommateurs ?

La santé de la population préoccupe la Chambre des Conseillers. Dans une question adressée au ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, le conseiller Khalid Es-Satte, représentant de l’Union nationale du Travail au Maroc (UNTM), a déclaré que ce qui s’est passé récemment à Marrakech ne doit pas être considéré comme un événement isolé et accidentel. Il appelle donc à révéler les mesures pratiques qui seront prises pour mettre fin à la faiblesse de la surveillance par l’Office national de Sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) et au manque énorme de ressources humaines et logistiques dont souffre l’ONSSA. Cette institution doit assumer la responsabilité de la sécurité sanitaire des plantes, des animaux et des produits alimentaires, de la matière première jusqu’au consommateur final, conformément aux dispositions de la loi, a-t-il martelé.

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Deux cas d’intoxication alimentaire collective ont été enregistrés à Marrakech en l’espace d’un mois. six personnes seraient décédées et 24 autres ont été intoxiquées après avoir mangé de la viande avariée dans un snack de Marrakech. Cinq personnes ont été également victimes d’une intoxication alimentaire après avoir consommé un repas dans un snack à Marrakech. Plusieurs autres personnes ont été victimes d’une intoxication alimentaire après avoir consommé un repas dans un snack. Lors des travaux du conseil municipal de la session de mai, Fatima Zahra Mansouri, maire de Marrakech, a fait savoir que les urgences de l’hôpital universitaire Mohammed VI ont récemment accueilli 20 personnes ayant consommé des plats rapides dans un établissement du Hay Mohammadi relevant de l’arrondissement Al Menara à Marrakech. Dans la foulée, le propriétaire de l’établissement a été arrêté et son restaurant a été fermé en présence d’une commission de l’ONSSA. L’édile a tenu à assurer que l’établissement où s’est produit l’incident ne disposait pas d’une autorisation légale du conseil pour vendre des repas rapides.

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Afin de prévenir d’éventuelles intoxications alimentaires qui pourraient résulter de pratiques frauduleuses et de la cupidité des propriétaires des cafés et restaurants, des contrôles d’inspection des fast-foods ont lieu à Marrakech. La moisson s’est avérée fructueuse : plus de 50 commerces autorisés ont été fermés pour non-respect des normes, et plus de 60 autres ont connu le même sort pour absence de licence.