Le marché immobilier de Marrakech a connu un rebondissement spectaculaire à la fin de l’année 2024. Après un trou d’air au trimestre précédent, les transactions ont explosé, affichant une croissance à trois chiffres. Une embellie qui confirme la reprise, même si des disparités persistent selon les types de biens.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon les indices des prix des actifs immobiliers (IPAI) et Bank Al-Maghrib et l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC), les ventes immobilières à Marrakech ont bondi de 130,7 % au quatrième trimestre 2024. Un véritable coup de fouet pour le marché, qui avait subi une baisse de 53,3 % au troisième trimestre. Le secteur sort donc la tête de l’eau. Les acheteurs sont revenus en force, que ce soit pour acquérir une résidence principale, secondaire, ou pour investir dans la pierre.
Cette reprise vigoureuse s’accompagne d’une hausse des prix. En moyenne, le prix de l’immobilier à Marrakech a augmenté de 2,7 % sur la même période. Une progression qui cache des réalités différentes. Car si l’on regarde dans le détail, ce sont surtout les biens résidentiels qui tirent leur épingle du jeu.
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Les prix des appartements et des maisons ont en effet grimpé. Pour les maisons par exemple on constate une augmentation de 8,8 %. Concernant les terrains, la hausse est de 4,4 %. Ce dynamisme du résidentiel contraste avec la situation des actifs à usage professionnel, dont les prix ont légèrement fléchi (-1 %). Une preuve que la demande se concentre actuellement davantage sur le logement que sur les locaux commerciaux ou les bureaux.
Les terrains urbains tirent la croissance vers le haut, avec un volume de transactions qui s’envole littéralement. 90,9 % d’augmentation sur ce dernier trimestre.
Sur l’ensemble de l’année 2024, le bilan est plus modéré, mais reste positif. Les prix ont connu une légère appréciation de 1 %, tandis que les transactions ont progressé de 4,2 %. Une consolidation qui confirme l’installation d’un marché en reprise, avec des hausses de prix de 8,8 % des maisons et 4.1 % des biens résidentiels.
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