L’information, rapportée par le journal Le Résistant, a été confirmée par le procureur de la République Loïs Raschel : « Au regard des nouveaux éléments recueillis, une enquête a été ouverte des chefs de dénonciation mensongère à une autorité judiciaire entraînant des recherches inutiles et escroquerie aggravée ».
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En garde à vue depuis mardi à la brigade de recherches de Libourne, l’enseignante a dit avoir reçu trois lettres racistes et de menaces de mort : la première en décembre 2023, la deuxième en septembre 2024 et la troisième en décembre 2024. Dans l’un des courriers, on la menaçait de « l’égorger comme un cochon », ainsi que « tous les bougnoules du lycée », relaie BFMTV.
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Face à ces menaces, les collègues de la professeure ont exercé leur droit de retrait pendant quelques jours. La direction du lycée a quant à elle porté plainte. De son côté, le rectorat a renforcé la sécurité du lycée aux abords de l’établissement, avec le passage régulier d’une équipe mobile de sécurité et la mise en place d’une cellule d’écoute.