
Coupe du monde : le Maroc met le paquet pour les stades de football
Le gouvernement et la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) ont scellé un accord, vendredi, pour financer la rénovation de six stades de football et la construction d’un nouveau...
Dans la perspective de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2025 et la co-organisation de la coupe du monde 2030 aux côtés de l’Espagne et du Portugal, le Maroc met le turbo sur les infrastructures sportives et routières.
L’organisation d’événements sportifs est un levier de développement qui offre d’importantes opportunités économiques et d’investissement, a affirmé, mardi à Rabat, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, lors de sa participation à un panel sur l’investissement dans le sport, dans le cadre de l’édition 2025 de la « Global Growth Conference » (GGC), organisée à l’initiative de l’Institut Amadeus. Il a affiché la volonté et l’engagement du Maroc à faire des évènements sportifs tels que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine de football (5-26 juillet 2025), la Coupe du monde féminine de football U17 (17 octobre – 8 novembre 2025), la CAN masculine de football (21 décembre 2025 – 18 janvier 2026), le Mondial 2030 qu’il accueillera « des moments historiques, permettant de prospérer l’avenir ».
À lire :Le Maroc met le turbo sur les infrastructures sportives
Selon le ministre délégué chargé du Budget, ces grands événements sportifs imposent la mise à niveau des infrastructures routières, aéroportuaires, footballistiques…, ce qui représente des opportunités d’investissement en milliards de dollars. Il ajoutera : ces opportunités d’investissement, concernent également d’autres domaines comme la logistique, le tourisme et le renforcement de la capacité d’hébergement. « Dans ce puzzle d’investissements, nous disposons d’un menu de projets inclusifs » ayant trait à différentes spécialités et métiers, ce qui est à même de permettre à tous les opérateurs économiques, dont les startups et les multinationales, d’avoir une part dans la valeur ajoutée générée, a-t-il indiqué.
À lire :Le Maroc accélère ses grands projets
Lekjaa poursuit : « Au-delà de l’importance du financement, cela permettra des regroupements et des opérations entre les entreprises et le monde des affaires ».
« Le sport constitue un levier important du développement économique », a déclaré pour sa part Bouchra Hajij, présidente de la Fédération royale marocaine de volley-ball et de la Confédération africaine de la discipline. Elle a mis en avant le potentiel de croissance économique qu’offre l’écosystème sportif, avec une multitude d’opportunités d’emploi qui entourent cet écosystème dans des domaines tels que le tourisme, l’hôtellerie, la construction, le marketing, ou encore les nouvelles technologies.
À lire :Mondial 2030 : Les stades marocains se dotent de tribunes flambant neuves
Hajij ajoutera : « En plus de mobiliser des investissements massifs et de générer des retombées économiques considérables, le sport est également un vecteur de cohésion sociale et de développement économique et culturel ».
Aller plus loin
Le gouvernement et la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) ont scellé un accord, vendredi, pour financer la rénovation de six stades de football et la construction d’un nouveau...
Alors que six ans nous séparent de 2030, le Maroc s’active pour la coupe du monde FIFA qu’il coorganisera aux côtés de l’Espagne et du Portugal. Le royaume veut équiper les...
Dans la perspective de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2025 et la co-organisation par le Maroc de la coupe du monde 2030 aux côtés de l’Espagne et du...
Le Maroc s’apprête à vivre une décennie placée sous le signe du ballon rond. Après l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations en 2025, le Royaume accueillera, en...
Ces articles devraient vous intéresser :