Le constat est sans appel. Selon Hespress, les prix des trajets entre Rabat et certaines villes du Sud-Est atteignent désormais près de 300 dirhams. De quoi susciter l’indignation de responsables syndicaux. « Les compagnies ont légalement le droit d’augmenter les tarifs durant cette période, dans la limite fixée par la loi à 20 %, rappelle le secrétaire général de l’Organisation démocratique du transport et de la logistique (ODTL), précisant toutefois que « toute majoration au-delà de ce seuil est considérée comme illégale ». Et souligner : « cette problématique se répète chaque année » et appelle à « une vigilance accrue quant au non-respect du Code de la route durant cette période ».
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De son côté le vice-président de la Fédération nationale du transport routier, a dénoncé ces augmentations, qu’il juge « injustifiées ». Selon lui, ces tarifs devenus récurrents chez les compagnies desservant le Sud-Est à chaque période de fête, « pénalisent lourdement les voyageurs, en particulier ceux qui se déplacent en famille, puisque le coût total peut facilement dépasser les 1 000 dirhams ». Il a tenu à souligner que « l’annulation du sacrifice cette année ne signifie pas l’absence de déplacements, notamment pour les personnes souhaitant passer quelques jours auprès de leurs proches ; ce qui rend ces hausses tarifaires totalement excessives ».