Le tribunal de première instance de Tanger a infligé de longues peines de prison à deux Français impliqués dans une affaire de falsification de documents immobiliers liés à la propriété « Villa Joséphine », l’un des sites touristiques prestigieux de la ville.
Saisis d’une plainte déposée par la société gestionnaire de la « Villa Joséphine », dénonçant la tentative de deux Français de s’approprier la propriété par falsifications, le tribunal de première instance de Tanger vient de rendre un jugement. La chambre correctionnelle a condamné Jean B. et Laura V. à cinq ans de prison chacun et à une amende de 5 000 dirhams par personne, avec prise en charge solidaire des frais de justice. Ils étaient tous deux poursuivis pour falsification et usage de documents falsifiés, escroquerie et complicité, en lien avec une tentative de s’approprier la propriété en utilisant des documents falsifiés et en l’exploitant illégalement. Il leur est également reproché d’avoir trompé d’autres parties en prétendant en être propriétaires.
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Le tribunal a en outre ordonné la destruction des documents falsifiés et de toutes les procédures qui en découlaient, ainsi que le maintien du mandat de recherche émis contre Jean. Celui-ci est toujours en cavale. Les mesures de contrôle judiciaire contre Laura V. comprenant la confiscation de son passeport et l’interdiction de quitter le territoire national ont été maintenues. Sur le plan civil, le tribunal a accordé un dédommagement symbolique d’un dirham à la société propriétaire, en signe du préjudice moral subi.
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