Etats-Unis : le prêtre pédophile expulsé du Maroc écope de 30 ans de prison

16 septembre 2019 - 22h00 - Maroc - Ecrit par : K.B

Un ex-prêtre catholique a été condamné à 30 ans de prison par un tribunal aux États-Unis, pour avoir abusé sexuellement de mineurs dans une église à New Mexico, durant quatre décennies. Objet d’une notice rouge émise par la justice américaine, il a été interpellé l’année dernière par les éléments de la Police judiciaire de Tanger.

L’ex-colonnel de l’armée de l’air américaine, actuellement âgé de 81 ans, s’était réfugié au Maroc, avant d’en être expulsé par les autorités du pays. Selon le Procureur général, John Anderson, "aucun crime ne peut être comparé à l’abus sexuel sur un mineur. Grâce au jugement d’aujourd’hui, Perrault devra finalement répondre de ses actes".

En avril dernier, Arthur Perrault avait été condamné pour six chefs d’inculpation, notamment, pour viol aggravé et pour abus sexuel sur mineur durant les années 1991 et 1992 dans la base aérienne de Cartland et dans un cimetière.

Le Procureur a ajouté que l’ex-prêtre avait l’habitude d’abuser sexuellement d’un enfant de 9 ans, aujourd’hui, partie civile, en lui offrant des cadeaux et des voyages. La décision de la Cour s’est basée sur les viols répétés, perpétrés par le pédophile, pendant les 30 ans de son exercice à l’église de New Mexico.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Enfant - Pédophilie - Prison

Aller plus loin

Un criminel israélien se cache au Maroc depuis près de 20 ans

Condamné pour ses crimes fin 2006, un Israélien s’est enfui au Maroc, où il vit depuis 18 ans sous fausse identité.

Ces articles devraient vous intéresser :

Quand la rentrée scolaire pousse les Marocains à l’endettement

L’approche de la rentrée scolaire et la fin des vacances d’été riment souvent avec le recours aux prêts bancaires devant permettre aux parents marocains de subvenir aux besoins de leurs enfants. Et, les banques se livrent une concurrence très forte.

Enfants de Dounia Batma : Mohamed Al Turk dénonce une exploitation sur les réseaux sociaux

Mohamed Al Turk, l’ex-mari de Dounia Batma actuellement en détention, reproche à la sœur de l’actrice marocaine, Ibtissam, de chercher à gagner la sympathie des Marocains en publiant des photos de leurs filles, Ghazal et Laila Rose, sur les réseaux...

Mariage des mineurs au Maroc : des chiffres qui font froid dans le dos

Au Maroc, le chemin vers l’éradication du mariage des mineurs reste encore long et parsemé d’embûches. De quoi inquiéter le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, qui plaide pour des mesures législatives plus strictes.

Samira Saïd : la retraite ?

La chanteuse marocaine Samira Saïd, dans une récente déclaration, a fait des confidences sur sa vie privée et professionnelle, révélant ne pas avoir peur de vieillir et avoir pensé à prendre sa retraite.

Les Marocains de plus en plus obèses

Près de la moitié de la population marocaine (46 %) sera obèse d’ici 2035, selon les prévisions de la World Obesity Forum.

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

Alerte sur les erreurs d’enregistrement des nouveaux-nés au Maroc

L’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH) a alerté le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, au sujet du non-enregistrement des nouveau-nés à leur lieu de naissance, l’invitant à trouver une solution définitive à ce problème.

Maroc : l’État «  adopte  » les enfants devenus orphelins après le séisme

Le Maroc va procéder au recensement de tous les enfants devenus orphelins après le séisme du 8 septembre et leur accorder le statut de « pupille de la nation ».

Un enfant né d’un viol ouvre une brèche dans le droit marocain

Saisie par une jeune maman qui cherche à obtenir une indemnisation pour son fils issu d’un viol, la cour de cassation marocaine a rendu une décision qui va faire date.

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.