Saïd Bourarach tué à Paris
Saïd Bourarach, vigile dans un magasin de bricolage à Paris Bobigny, a été retrouvé mort noyé dans le canal de l’Ourcq. D’origine marocaine, Saïd pourrait avoir été victime...
Le meurtre de Saïd Bourarach à nouveau au tribunal
Dan Lampel est à nouveau jugé devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis depuis le lundi 18 novembre pour l’homicide de Saïd Bourarach dont le corps a été retrouvé dans le canal de l’Ourcq à Bobigny.
Dan Lampel est l’un des quatre accusés du meurtre et comparaît à nouveau parce qu’il s’était soustrait à la justice en 2015 en fuyant vers Israël avant la fin du procès. Ainsi, en son absence, il avait été condamné à 9 ans de réclusion, rapporte Le Parisien.
Donc, quatre ans après un premier verdict, la cour d’assises de Seine-Saint-Denis revient sur la mort tragique de Saïd Bourarach. Et, il a demandé à se présenter à nouveau devant le juge en charge du dossier.
La tragédie remonte à mars 2010. A l’origine de ce meurtre, Saïd Bourarach, vigile au magasin Batkor à Bobigny, qui avait refusé de laisser entrer Dan Lampel, un client habitué du magasin. Face à ce refus, Lampel alla chercher des renforts : son frère, son oncle Lucien Dadoun et un quatrième homme pour régler son compte au vigile. Très rapidement, la rixe s’est soldée par la mort de Bourarach. Poursuivi par la bande, il avait plongé dans le canal qui se trouve derrière le magasin, selon le récit des faits.
Dès lors, Lampel et ses trois complices ont été poursuivis pour violences volontaires ayant provoqué un homicide involontaire. Les quatre accusés avaient écopé de peines allant de 4 à 9 ans de prison. D’eux d’entre eux avaient purgé la leur. Quant à Dan Lampel, il a finalement été extradé en début d’année et incarcéré. Et, le procès s’est ouvert le lundi 18 novembre 2019. Pour ce qui est de son oncle, il est toujours en cavale. De son côté, la famille de Saïd Bourarach souhaite que justice soit rendue.
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