Marrakech : un député au tribunal après la plainte d’un MRE

20 février 2020 - 13h20 - Maroc - Ecrit par : S.A

Le procès d’Abderrahim El Kamil, président de la commune Ouahate Sidi Brahim, et conseiller Pamiste à la deuxième Chambre du Parlement, a été reporté au 4 mars prochain. Ainsi en a décidé la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Marrakech chargée des crimes financiers.

C’est suite à une requête de la défense de l’accusé qui a besoin de plus de temps pour préparer son plaidoyer, que le procès a été reporté au 4 mars, rapporte Barlamane. Ce report permettra au plaignant d’assister à la prochaine audience.

Un homme d’affaires marocain résidant à l’étranger, a accusé le député Abderrahim El Kamil de chantage. Celui-ci lui aurait demandé un pot-de-vin de 110 000 dirhams, en échange d’un service administratif.

Sur ordre du parquet général, des éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire ont ouvert une enquête, après que le MRE a porté plainte contre le député. Un plan concocté avec la collaboration de l’homme d’affaires, a permis aux éléments de la BNPJ d’interpeller le président de la commune, en flagrant délit de corruption.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Marrakech - Corruption - Procès

Ces articles devraient vous intéresser :

Corruption au Maroc : les chiffres qui révèlent l’étendue des dégâts

Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.

Maroc : le ministère de l’Intérieur traque certains projets

Le ministère de l’Intérieur a décidé de renforcer son contrôle sur les projets de développement à travers le pays. Cette initiative fait suite à des observations inquiétantes concernant des retards volontaires dans l’exécution de ces projets, visant à...

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Santé au Maroc : l’offensive anticorruption est lancée

Nommé fraîchement à la tête de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), Mohamed Benalilou prend toute la mesure de ses responsabilités.

Saïda Fikri règle ses comptes avec les personnalités corrompues

La chanteuse marocaine Saïda Fikri crie haut et fort son aversion pour les personnalités corrompues qui détestent et combattent l’art engagé.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Ce fléau qui fait mal au Maroc

Malgré l’adoption en 2015 de la stratégie nationale de lutte, la corruption ne recule pas au Maroc en raison de principales résistances rencontrées, aussi bien au niveau intra-étatique que dans l’ensemble de la société, et en particulier dans le...

Affaire Rachid M’Barki : les ramifications d’un réseau d’influence

L’affaire Rachid M’Barki du nom de l’ex-présentateur franco-marocain du journal de la nuit de BFMTV, mis en examen pour « corruption passive » et « abus de confiance » n’a pas fini de livrer tous ses secrets.

Maroc : les chiffres alarmants sur la corruption des députés

Sur les 30 députés à la Chambre des représentants poursuivis ou condamnés pour des faits de corruption, de détournement de fonds publics ou d’abus de pouvoir, 16 proviennent de la majorité (RNI, PAM et l’Istiqlal). C’est le constat fait par Jeune Afrique.

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...