
L’Espagne justifie l’expulsion du salafiste marocain Said Badaoui
Le gouvernement espagnol s’est exprimé sur l’expulsion de Mohamed Said Badaoui, accusé d’endoctrinement djihadiste et de menace pour la sécurité nationale.
Mohamed Saïd Badaoui
La police a arrêté mardi Mohamed Saïd Badaoui, chef de la communauté islamique de Reus (Tarragone), accusé d’être une menace pour la sécurité nationale. L’activiste marocain, menacé d’expulsion, a été placé en garde à vue au commissariat de La Verneda à Barcelone.
Mohamed Saïd Badaoui, 40 ans, est menacé d’expulsion du territoire espagnol. Président de l’Association pour la défense des droits de la communauté musulmane de Reus (Tarragone), le surnommé « salafiste de Reus » soutient que son expulsion est « politique » et a été décidée en raison de son combat contre le racisme institutionnel. En août dernier, des partis comme Comunes, ERC, Junts et le CUP ont adressé une lettre au ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, pour demander la suspension de son expulsion qu’ils jugent « injustifiée ».
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Les partis estiment que les accusations portées contre le Marocain sont basées uniquement sur « un ensemble d’appréciations subjectives ». L’activiste a publié sur ses réseaux sociaux une vidéo d’une rencontre avec le député républicain Gabriel Rufián et la ministre du Féminisme de la Generalitat, Tània Verge, qui lui ont témoigné leur soutien dans son combat.
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