L’introduction du système de jour-amende dans le cadre des peines alternatives pourrait devenir une réalité au Maroc. Une loi devrait être bientôt votée dans ce sens.
Quatre hommes comparaissent devant une cour d’assises française pour avoir mis le feu en 2004 à deux lieux de culte musulman dans le département de la Haute-Savoie.
Dans la nuit du 4 au 5 mars 2004, une salle de prière musulmane, à la sortie de la ville d’Annecy avait été totalement détruite par un incendie volontaire. Le même soir, la mosquée de la préfecture de Haute-Savoie faisait, elle aussi l’objet d’une tentative d’incendie qui ne l’avait que partiellement endommagée.
Les quatre hommes, âgés de 24 à 29 ans au moment des faits, sont poursuivis pour "dégradations graves en bande organisée de biens d’autrui en raison de la religion par un moyen dangereux pour les personnes, et dégradations graves de lieux de culte", indiquent des sources judiciaires, précisant que les mis en cause encourent une peine de réclusion de 20 ans.
A l’époque, ces attaques qualifiées d’odieuses, avaient suscité de vives condamnations, notamment de la part du président français, Jacques Chirac. Le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, s’était quant à lui rendu sur les lieux.
Le verdict dans cette affaire est attendu vendredi.
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