La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
Un an après les treize morts et centaines de blessés de Sebta et Melilia, quand les assauts d’immigrants africains des barrières de sécurité ont été violemment réprimés, le rapport d’Amnesty International est sans appel.
Les enquêtes relatives à ce drame n’étant pas terminées, aucune mesure disciplinaire n’a sanctionné les exactions commises et aucune mesure préventive n’a été adoptée - trois personnes ont été tuées en juillet dernier dans la zone.
“L’Espagne et le Maroc ont violé leurs obligations nationales et internationales relatives aux migrants et demandeurs d’asile”, souvent expulsés illégalement et indifféremment sans possibilité de recours juridique, dans des conditions qui les mettent “physiquement en danger”. Des responsables marocains auraient aussi provoqué des réfugiés en détruisant devant eux leurs papiers signés du HCR.
Source : Tel Quel
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