Le concept consiste à proposer sur le même vol et donc, une seule classe, des prestations classiques d’une compagnie régulière, et un service low cost comme le font de nombreux opérateurs dans le ciel marocain. Cela veut dire par exemple que des clients qui auront choisi de payer des services réguliers disposeront du traditionnel plateau repas gratuit alors que ceux qui auront opté pour un voyage low cost devront payer toutes les prestations à bord. Deux passagers peuvent ainsi se retrouver côte à côte, l’un regardant l’autre manger.
Le premier vol opérationnel Casablanca-Bruxelles de Brussels Airlines sous ce nouveau concept est prévu le 25 mars 2007 mais, d’ores et déjà, les réservations sont ouvertes, confie Abdelfattah Filali, directeur de la délégation de Brussels Airlines au Maroc. Les observateurs se demandent comment la compagnie belge va devoir adapter sa structure des coûts qui soit économiquement compatible avec son modèle économique. L’expertise de Virgin, présent dans le transport aérien à bas coût en Europe depuis dix ans, ne sera pas de trop. Par ailleurs, les stratèges de la compagnie vont affiner le yield management. De toute façon, s’il y aura des places au tarif low cost dans le vol, il n’est pas question de vendre tous les sièges à ce prix. Ce serait économiquement suicidaire. A l’évidence, les offres que l’on promet très agressives, serviront de prix d’appel pour la compagnie mais elles seront plus nombreuses qu’à la concurrence, assure le directeur de Brussels Airlines au Maroc.
Les produits que la compagnie déclinera portent les noms de code de « B. Flex » et « B. Light ». Le premier accorde certains avantages, notamment les tickets changeables (ces tickets ne sont pas électroniques, mais simplement des codes), gain de temps à l’aéroport, plus de bagages et service « all in » ; le second présente aussi certaines garanties au niveau de la tarification essentiellement.
L’Economiste - Majda El Krami