Il sera confié, au Conseil consultatif des Droits de l’Homme, "le soin de mener de larges consultations avec toutes les parties concernées en vue d’émettre un avis consultatif concernant la création de ce nouveau Conseil, qui se doit d’allier, dans sa composition, les exigences de compétence, de représentativité, d’efficacité et de crédibilité".
Les questions afférentes à la communauté marocaine établie à l’étranger doivent être suivies "avec la plus haute attention" et faire l’objet d’une nouvelle politique de l’immigration, comportant deux dimensions. La première dimension est externe, notamment "défendre les droits de cette communauté dans les pays d’accueil" et de veiller à lui en "assurer la jouissance à l’abri de toute discrimination", une démarche qui se fait dans le cadre des accords bilatéraux, conclus notamment avec les pays d’Europe.
La seconde dimension est d’ordre interne et national et "se caractérise par l’adoption d’une nouvelle politique équitable à l’égard de notre communauté à l’étranger", qui bénéficie d’une "sollicitude particulière de Mohammed VI, en reconnaissance de la position d’avant-garde qu’elle occupe parmi les forces vives qui contribuent activement au développement et à la modernisation du Maroc, à son rayonnement civilisationnel, à sa cohésion sociale et à son essor démocratique".
Le Roi a ainsi réaffirmé la nécessité d’assurer pour les membres de la communauté marocaine à l’étranger "les conditions propices à l’exercice plein et entier de leur citoyenneté, en veillant à élargir leur adhésion et leur participation dans tous les secteurs d’activité de la nation".