Abdelhakim Sefrioui a été interpellé avec sa compagne samedi à Évry. Il avait accompagné le père d’une élève dans le collège où travaillait le professeur décapité, pour demander son renvoi.
Suite à cet acte, Abdelhakim Sefrioui avait enflammé les tensions à travers une vidéo tournée par le père de l’élève, dans laquelle il s’était présenté comme "membre du Conseil des imams de France ", rapporte Franceinfo, ajoutant qu’il avait déclaré qu’"Emmanuel Macron a attisé la haine contre les musulmans et que l’enseignant est un voyou ". L’enquête se poursuit pour déterminer le rôle ou la participation de Abdelhakim Sefrioui dans le drame survenu à Conflans-Sainte-Honorine.
Pour rappel, depuis des années, Abdelhakim Sefrioui, fondateur du collectif propalestinien Cheikh Yassine, connu pour ses "prêches " antisémites, est fiché S et bien connu des services de l’antiterrorisme français. Lui, qui, depuis des années, appelle aussi à des actions violentes contre "l’islam de France". Il s’en est pris violemment à l’imam de la grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur et l’imam de Drancy, Hassan Chalgoumi, en les forçant à quitter les mosquées. Une question qui crée encore des tensions. Il était également dans le bureau de campagne de Dieudonné en 2006, pour sa candidature à l’élection présidentielle. En 2014, il avait participé à Paris à des manifestations pro-Gaza, en scandant des slogans à la gloire du Hamas et du Jihad Islamique, fait savoir la même source.